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Vivre la paix

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Notre société de consommation essaye de nous vendre une paix artificielle, une paix des sens.

Je serais en paix lorsque mes besoins fondamentaux sont satisfaits, lorsque mon cadre matériel  a toute l’apparence de la plénitude, lorsque j’ai enfin le smartphone qui comble tout mes besoins.

C’est un profond mensonge :  je suis en paix quand j’ai la vie qui correspond à mes valeurs, il y a un grand nombre de dépressifs(ives) qui vivent dans un environnement luxueux.

Quelles sont mes plus profondes aspirations ?

Quelle est la vie qui me fait vibrer ?

Diane Fossey est devenue célèbre avec le film « Gorilles dans la brume » ou elle était incarnée par Sigourney Weaver.

Depuis l’enfance elle a cherchée son destin : séparée de son père alcoolique et violent , elle rejette le nouveau mari de sa mère, homme d’affaire riche et sévère.

Isolée, elle se passionne pour le seul être vivant qui partage son quotidien : un poisson rouge.

Elle échoue dans des études de comptabilité puis des études pour être vétérinaire.

Puis, devenue ergothérapeute, elle a de grande difficultés a exercer cette profession dans un hôpital religieux mais s’intéresse aux enfants en difficulté.

Attirée irrésistiblement par l’Afrique, elle emprunte l’équivalent de trois ans de salaire pour partir 6 mois au Kenya.

En 1967, elle créer un centre scientifique de recherche sur les gorilles au Rwanda.

En 1970 elle devient mondialement célèbre en faisant la couverture de National Geographic

En 1974 elle obtient un doctorat en zoologie de l’université de Cambridge.

N’allez pas croire que sa vie était confortable : au Rwanda on l’appelait  Nyiramachabelli, « la femme qui vit seule dans la montagne ».

Elle a passée 15 ans dans la solitude de la forêt, habitant une hutte avec un confort minimum et en guerre permanente avec les braconniers qui massacraient les gorilles.

Elle est morte assassinée en 1985, le crâne ouvert de coups de machette dans la chambre de sa hutte.

Sa fin de vie a été violente, en rapport avec son combat quotidien.

Tout le monde préfère mourir paisiblement dans son lit, le plus tard possible.

Mais il est tellement fréquent de vivre en étant mort à soi même, c’est à dire en ayant renié nos aspirations, notre voie, en préférant le confort et la sécurité matérielle.

Elle a vécue avec passion la vie qui lui était destinée.

Malgré les souffrances et une fin tragique, elle a fait ce pourquoi elle se sentait appelée : elle était en paix avec elle même et souvent dans la joie.

Vivre en paix, c’est vivre la joie d’être en harmonie avec soi-même.

Et ça n’a pas de prix.

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